Le dimanche 30 avril : commémorations.

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                        Onze journées nationales annuelles ont été instituées par des textes législatifs ou réglementaires et donnent lieu au pavoisement des édifices publics, dont :

 

 

 

La loi n° 54-415 du 14 avril 1954 consacre le dernier dimanche d'avril
au souvenir des victimes de la déportation
et morts dans les camps de concentration du Troisième Reich
au cours de la guerre 1939-1945.

 

 

   Au début des années 1950, les anciens déportés et les famillles des déportés qui n'avaient pas survécu à la déportation ont exprimé le souhait de voir inscrite au calendrier des commémorations une célébration nationale destinée à préserver la mémoire de la déportation.


   Ce besoin de préserver la mémoire de la déportation a été reconnu par la loi du 14 avril 1954, votée à l'unanimité par le Parlement, qui a consacré le dernier dimanche d'avril « Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la déportation », au cours de laquelle la nation honore la mémoire de tous les déportés sans distinction, et rend hommage à leur sacrifice.


    Le dernier dimanche d'avril a été retenu en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart des camps, et aussi parce que cette date ne se confondait avec aucune autre célébration nationale ou religieuse existante.

 

 

 

 

 

 

   Article 1 – La République française célèbre annuellement, le dernier dimanche d'avril, la commémoration des héros, victimes de la déportation dans les camps de concentration au cours de la guerre 1939-1945.

 

   Article 2 – Le dernier dimanche d'avril devient « Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la déportation ». Des cérémonies officielles évoqueront le souvenir des souffrances et des tortures subies par les déportés dans les camps de concentration et rendront hommage au courage et à l'héroïsme de ceux et de celles qui en furent les victimes.